Céréales Légère hausse de la production mondiale
Selon les dernières estimations du Conseil international des céréales, la production mondiale totale de céréales en 2019-2020 devrait être ramenée à 2,157 milliards de tonnes, soit 1 % de plus que l’an dernier.
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« Sous l’effet des révisions à la baisse de la production mondiale de blé, de maïs et d’avoine », le CIC (1) abaisse sa prévision de la récolte mondiale de céréales à 2,157 milliards de tonnes pour 2019-2020. C’est 2 millions de tonnes (Mt) plus bas que le mois denier. En revanche, par rapport à la campagne 2018-2019, la production augmenterait de 1 %.
Ajustement à la baisse pour le blé
Les ajustements de la production de blé à 762 Mt intègrent des baisses de la récolte par rapport aux chiffres du mois dernier, pour l’Australie et l’Argentine, et des augmentations pour l’Union européenne et la Russie. Les perspectives pour le maïs dans l’Union européenne et en Argentine sont revues à la baisse, tout comme celles d’avoine dans l’Union européenne, en Australie et aux États-Unis.
Les prévisions de consommation totale sont en baisse de 2 Mt par rapport au mois dernier, à 2 184 millions, principalement pour le blé (moins utilisé en alimentation animale) et le maïs (moins d’utilisations industrielles). Si l’on tient compte de stocks d’ouverture inférieurs aux estimations antérieures, le chiffre des stocks de report mondiaux reculerait de 9 Mt par rapport au mois précédent, à 592 Mt (- 27 Mt sur un an).
Les perspectives commerciales sont relevées de 4 Mt, à 374 millions (+ 3 % en glissement annuel), en raison de l’augmentation des importations de blé (y compris pour la Turquie et le Kazakhstan) et de maïs (Union européenne, Japon et Corée du Sud).
Une superficie de blé peu modifiée pour 2020-2021
Sur la base des premières indications des semis d’automne dans l’hémisphère nord, le CIC prévoit que la superficie mondiale de blé sera proche en 2020-2021 de celle de 2019-2020. Les emblavements ont été entravés par la sécheresse excessive des sols dans certaines parties de l’Union européenne, en Russie et en Ukraine.
Ailleurs dans l’Union européenne, les travaux au Royaume-Uni sont gênés par le temps humide. Les conditions ont également été difficiles pour les semis de colza dans l’Union européenne et même si la superficie cultivée en 2020-2021 peut augmenter, elle devrait rester inférieure à la moyenne.
Production de soja à la baisse
Compte tenu d’une nouvelle baisse des perspectives de récolte aux États-Unis, qui n’a été que partiellement compensée par des augmentations pour d’autres producteurs, la récolte mondiale de soja en 2019-2020 est ajustée à la baisse de 1 Mt par rapport au mois dernier, à 341 Mt, soit une contraction de 5 % par rapport à l’année précédente.
La consommation est légèrement plus élevée qu’auparavant et, avec une estimation réduite des stocks d’ouverture, les stocks mondiaux sont réduits de 6 Mt, pour atteindre 32 Mt. C’est 18 Mt de moins que l’an dernier et le plus faible niveau depuis six saisons. Cette réduction est liée aux États-Unis, où les reports sont réduits de moitié, à 11 Mt. La projection des échanges commerciaux est relevée de 1 Mt, à 151 Mt, ce qui n’a guère changé.
C.F.(1) Conseil international des céréales
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